La fin de l’année scolaire, on y est presque : c’est le moment où il faut se préparer au sprint final mais la fatigue commence à se faire sentir et se concentrer durant l’étude devient de plus en plus difficile. Une fois l’école terminée, les vacances tant souhaitées nous attendent mais il y aura aussi un tas de devoirs à faire.

Voici quelques conseils pour mieux aborder cet aspect important de la vie de nos enfants de la meilleure des façons. La bonne attitude de votre part est fondamentale mais aussi celle des enfants vis-à-vis de l’étude et des devoirs. Mais aussi avec un régime correct qui leur donne le bon soutien à la fois du corps que de l’esprit.

 

 

L’attitude que nous avions, nous les adultes, vis-à-vis de l’étude influence la façon avec laquelle nous suivons nos enfants.

 

Il faudrait par contre essayer de comprendre quelles sont les spécifiques méthodes d’étude et d’exécution des devoirs les plus appropriées à chaque enfant.

 

L’erreur la plus fréquente est de se substituer à l’enfant en imposant une stratégie d’étude ou même d’effectuer un devoir à sa place. Les résultats à long terme seront contreproductifs : l’enfant n’apprendra pas à se mesurer avec une situation frustrante et à utiliser ses ressources pour s’en sortir. Faire en sorte qu’il arrive parfois à l’école avec les devoirs inachevées ou avec un argument pas entièrement compris, mais ayant fait ce qu’il apporte avec engagement et autonomie, cela responsabilisera l’enfant.

 

Pour affronter positivement l’étude et les devoirs, il faut une bonne attitude mais aussi une bonne organisation:

• Un environnement calme dédié à l’étude sans stimuli qui peuvent distraire : les animaux de compagnie, la maman qui fait ses besognes, la télévision ou les jeunes frères qui jouent.
• Les priorités : d’abord l’étude ou les devoirs ? En principe, il vaut mieux donner la priorité à l’étude, mais il est possible d’identifier les stratégies en tenant compte des engagements extrascolaires.
• Introduire de petites pauses toutes les 45 minutes, en respectant les cycles naturels d’attention. Cela devrait aider à retrouver de l’énergie pour faire face à la matière suivante avec plus de punch, en limitant les distractions. Même la variété des matières retiendra davantage l’attention : s’il y a beaucoup de devoirs d’une même matière, il peut être utile d’interrompre l’étude avec d’autres matières.

 

Une alimentation correcte, surtout le matin, influence les capacités d’apprentissage des enfants.

 

Le fait est que le niveau de sensibilisation à l’importance d’une bonne alimentation favorisant l’étude et l’apprentissage, est très faible. Notre corps a besoin de nombreux nutriments : les protéines, les glucides, les graisses, les fibres alimentaires, les vitamines et les minéraux doivent contribuer à l’alimentation de manière harmonieuse et avec des proportions particulières entre eux afin d’obtenir un résultat efficace.

Il est désormais prouvé dans des centaines de recherches qu’une bonne alimentation, surtout le matin, influence les capacités d’apprentissage des enfants. Le petit déjeuner devrait être complet : fruits, lait ou yaourt avec des céréales (muesli avec des flocons d’avoine) ou du pain (mieux si complet) avec du miel ou de la confiture. Mais aussi une portion de protéines : un œuf (battu ou à la coque), deux tranches de jambon, un morceau de fromage à alterner entre eux. Ainsi le déjeuner pourra être plus riche en glucides et le dîner en protéines!

 

Les casse-croûte à mi-matinée et les goûters de l’après-midi devraient être à base de fruits mais aussi un sandwich au jambon, un yaourt, une glace artisanale aux fruits ou un milk-shake peuvent être des aliments savoureux et sains.
Un dernier conseil ? Évitez la malbouffe! Très important pour la santé de nos enfants.